28 août 2025

Perdue dans le jardin, une fermette florale à Saint-Jérôme, existe depuis un an et demi. L’entreprise propose une belle variété de fleurs locales. Sa propriétaire Katherine Deslandes-Lyon nous en dit plus.

Katherine, quelle est la raison d’être de votre fermette florale ?

Ma passion de longue date pour le jardinage et mon profond respect pour la nature ont donné naissance à Perdue dans le jardin. Faire fleurir des cœurs et semer des sourires, c’est ma mission. Par exemple, un vendredi soir au marché public de Saint-Jérôme, j’ai offert mon dernier bouquet de fleurs locales au gentil violoniste sur place. Les yeux humides, il m’a confié qu’il n’en avait jamais reçu. J’étais sans voix. Je crois que les fleurs peuvent parfois en dire plus que les mots…

Qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents ?

Chez Perdue dans le jardin, nous cultivons véritablement au rythme des saisons, sans engrais ni insecticides synthétiques, en harmonie avec la nature. Nous n’avons pas de grandes serres ni de grandes terres. Un autre point important : nos fleurs n’ont jamais pris l’avion. Elles ne sont même jamais allées sur l’autoroute 15 !

Quel a été votre plus grand défi depuis le lancement de votre entreprise ?

Démarrer une entreprise est un défi en soi. J’ai été confrontée à quelques enjeux professionnels et personnels. Par exemple, j’ai dû apprendre à gérer mes priorités ainsi qu’à composer avec le syndrome d’imposteur et les aléas de la nature. Je pense aux marmottes qui m’ont causé quelques soucis…

Qu’est-ce qui vous fait ressentir de la fierté par rapport à votre entreprise ?

Je suis très heureuse d’avoir complété une première saison, malgré les difficultés que j’ai vécues. J’ai été capable de prendre un pas de recul pour réévaluer mes procédures et les modifier, et cela me rend fière. La deuxième saison est bien entamée, et je constate déjà des changements positifs sur la fluidité et l’efficacité de mes opérations. Cela me donne confiance en l’avenir.

À l’heure actuelle, quels sont vos plans ?

Je souhaite développer mon offre florale printanière, diversifier mes annuelles et mes vivaces et, bien sûr, améliorer ma rentabilité. La fierté que manifestent les clients du marché public de Saint-Jérôme, lorsqu’ils découvrent que mes bouquets sont faits de fleurs locales, me donne envie de continuer.

Perdu dans le jardin

Saint-Jérôme en vitrine
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